
2541. C’est le nombre de substances potentiellement dangereuses repérées dans nos logements. Des bactéries sur les plans de travail, des perturbateurs endocriniens dans les placards, des produits ménagers pas si clean : dans la cuisine, c'est terrain miné !
Cuisine polluée, quels sont les risques ?
La menace si, dans la cuisine, on cohabite avec des bactéries, perturbateurs endocriniens et nuisibles en tout genre ? Diarrhées et nausées ! Car, dans 1 cuisine sur 3, on trouve la trace des microbes responsables des intoxications alimentaires (escherichia coli, salmonelle...) ! Les boîtes plastique dans lesquelles on stocke les aliments pourraient aussi être sources de problèmes de fertilité. Si le bisphénol A a été banni, ses remplaçants ne montrent pas patte blanche. Ainsi, le bisphénol S est un perturbateur endocrinien largement absorbé par l’organisme. Pire, selon une étude franco-anglo-canadienne parue mi-20192, il met 3,5 fois plus longtemps que le bisphénol A pour disparaître du sang ! Enfin, les produits ménagers, largement responsables de la pollution de l’air intérieur, renferment souvent une foule de composés qui peuvent irriter la peau, les yeux ou le système respiratoire, surtout si on a tendance à en utiliser plusieurs en même temps. Seul mot d’ordre : moins on en met, mieux c’est.
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Comment dépolluer sa cuisine ?
Étape par étape, aucun nuisible ne nous échappe !
- On lave les zones de travail. On lave le plan de travail et la planche à découper à l’eau chaude et au savon après chaque utilisation. On choisit une planche en bambou ou en verre afin d’éviter que les bactéries ne s’y développent dans les microrainures, et on la nettoie (ainsi que le couteau) entre la découpe de la viande crue et celle des légumes. On ne rince jamais la volaille à l’eau du robinet avant cuisson afin de ne pas projeter des microbes éventuellement dangereux autour de l’évier.
- On préfère le verre. On préfère les contenants en verre, qui ne perturbent pas nos hormones. Côté couvercle, on opte pour du silicone ou du film alimentaire, qu’on ne laisse pas au contact des aliments et qu’on ne passe pas au micro-ondes. Pour le bento du midi, on privilégie l’Inox. On stocke dans des bocaux pâtes, riz et lentilles car leurs emballages carton libèrent phtalates et huiles minérales soupçonnées d’être cancérogènes et mutagènes.
- On limite les produits d'entretien. Côté entretien, on passe au minimum. On se contente d’un produit multiusage, si possible écoresponsable, et liquide plutôt qu’en spray. On évite l’eau de Javel qui favorise le risque d’infection respiratoire chez les enfants. Au quotidien, un mélange vinaigre blanc et huile essentielle de citron fait l’affaire. Et même si on a opté pour un ménage au naturel avec du savon noir, du bicarbonate de soude et du vinaigre blanc notamment, on ouvre la fenêtre : ces substances aussi peuvent irriter les muqueuses.
Merci au Dr Fabien Squinazi, membre de l’Observatoire pour la qualité de l’air intérieur (oqai.fr), et au Dr Pierre Souvet, président de l’association Santé Environnement France (asef-asso.fr)
1. Source : OQAI, 2019
2. "Oral Systemic Bioavailability of Bisphenol A and Bisphenol S in Pigs" (https://ift.tt/38rvgRp)
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July 03, 2020 at 06:28PM
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Comment limiter la pollution intérieure dans la cuisine ? - Avantages
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