RECETTE. Toute l’année, ils informent sur la vie de leur village. Aujourd’hui, ils livrent leur recette préférée.
Joël Méthivier est né à Sainte-Pezenne dans les Deux-Sèvres. "Mes parents étaient forains. Ils se déplaçaient dans toutes les régions autour de Niort. J’ai suivi ma scolarité au gré des déplacements. De 11 à 13 ans, c’est l’instituteur de l’école que je fréquentais, Omer Auzaneau, qui m’a élevé. Deux belles années où j’étais considéré comme l’enfant de la maison. Puis je vis seul dans une caravane. Je fais trois ans d’apprentissage de coiffeur, métier qui était une tradition dans la famille de ma mère. J’aurais voulu être électricien. Après une année de pratique, je m’installe forain dans le Niortais, puis en région parisienne. J’ai un accident grave en gonflant le pneu d’une semi-remorque. Bien soigné, je retrouve l’usage de mes jambes". Cet accident et la difficulté d’en vivre font arrêter le métier de forain à Joël qui multiplie les expériences professionnelles : "Je vends mes manèges, deviens exploitant de jeux automatiques dans ma région natale. Je les distribuais dans les cafés. Le problème du métier de forain est que l’on est passé du centre du village, à des espaces aménagés à l’extérieur. Ceci a un effet négatif sur nos revenus ". Pendant cinq ans, Joël est gérant d’une coopérative, puis d’une fonderie. "On produisait des robinetteries pour les cuves de Cognac. J’ai la bougeotte, envie de nouvelles expériences. Je vais donc gérer une aire de loisirs, puis un restaurant routier ". Joël finit par se poser. "Je change complètement d’orientation professionnelle et deviens conducteur de car. Je faisais le tour de l’Europe avec principalement des Chinois de Hong Kong. J’en garde de très bons souvenirs. Une clientèle sympathique et généreuse. Durant ma vie, j’ai fait de nombreux métiers, mais j’ai toujours été mon propre patron. À la retraite je décide de venir vivre dans le sud. Je me pose à Prades avec ma caravane, fais le tour du département. Je décide de vivre à Vernet-les-Bains. Je m’implique dans la vie locale en qualité de membre du comité des fêtes. Pratiquant la pétanque, je suis membre du comité départemental et président du secteur Conflent. La vie ici est agréable, le climat propice ". En 2013, la correspondante locale de L’Indépendant passe la main, Joël prend le relais. "J’apprécie beaucoup le contact avec les gens. Gamin la rédaction c’était ma matière préférée. J’aime écrire et parler de la vie locale ".
Ingrédients pour 4 personnes. 3 boîtes de haricots rouges, 300 g de viande à fondue, 2 oignons, 3 gousses d’ail, 3 boîtes de tomates pelées, 2 poivrons rouges, 2 verts, cumin, sel, piment, huile.
Recette. Faire revenir dans l’huile oignons et ails émincés, ajouter la viande coupée en petits dés, les poivrons eux aussi coupés en dés, les tomates, haricots rouges, assaisonner. Laisser cuire 2 h à feu doux.
July 25, 2020 at 02:00AM
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Cuisine de correspondants : les haricots rouges de Joël Méthivier - L'Indépendant
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